Ah, voilà une affaire comme je les aime. Ce matin,
dans les médias, on nous dit que les demandes d’asile avec comme
motif avancé par les demandeurs leurs préférences sexuelles sont en hausse. Et d’y aller que, sans doute, parmi
ces demandeurs, certains/pas mal/ beaucoup profiteraient d’une nouvelle
opportunité pour entrer et s’installer en Belgique. Allez savoir. Ce que j’aime
dans cette histoire, ce sont les réactions de Monsieur Madame pour qui
évidemment, ils ne sont pas « homos », ou que voilà à quoi mènent nos
politiques laxistes et permissives.
Si je comprends bien, les uns veulent bien
accueillir des pédés, mais des vrais de vrais, pas des mous du gland qui sont
prêts à tout pour s’installer ici ;
et les autres pensent que c’est à cause d’une plus large ouverture
d’esprit, d’une plus grande égalité et reconnaissance des droits humains que la
Belgique va devoir accueillir tous les tantes du monde. Pour les deux, le péril
est grand de voir Bruxelles et ses environs se transformer en Michouland.
Evidemment, il est plus simple de crier sur
l’Ouganda ou sur la Russie quand on y maltraite les « homos », de
ranger ces pays dans la case préhistoire et barbarie, en vantant nos contrées
arc-en-ciel, que de se montrer accueillants pour ceux qui fuient les coups et les
discriminations. Et il faudrait tout faire pour qu’ils n’arrivent pas.
Et puis d’ailleurs, comme, le relèvent certains QI
surdimensionnés : comment va-t-on faire pour savoir qu’ils en sont
vraiment ? Il y a quelques années, en République tchèque, on passait des
films X (hétéros) pour vérifier que ceux qui demandaient l’asile n’avaient pas
d’érection. L’idée lumineuse étant qu’un gay ne peut bander à la vue de tels
ébats (ça s’appelle le test phallométrique). C’est beau la science quand même…