jeudi 26 septembre 2013

La chasse est ouverte; reste à penser à la tirer





Ah le politiquement correct qui empêche de dire tout et n’importe quoi… C’est vrai à la fin, cessons de nous la jouer petits bras et ouvrons les vannes, même si ce n’est pas drôle.



En une grosse semaine de ‘On ne peut rien dire à cause des islamo-bobo-gauchistes’ qui veulent cacher la vérité au citoyen qui a peur et qui en a marre et qui veut que ça change, on a notamment pu voir et entendre ceci :



A propos des Roms : "Comme quoi, Hitler n’en a peut-être pas tué assez…" Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet.  

L'hebdomadaire Le Point posant même la question de savoir ce que pensaient ses lecteurs de cette phrase : intolérable / excessive / elle évacue un vrai problème / j'approuve...

A propos des Roms : « Les Roms n’ont rien à faire à Croix. Oui, s’il y a un dérapage, j’apporterai mon soutien. La population en a assez. » Régis Cauche, Maire de Croix (Le dérapage étant d'en abattre l'un ou l'autre).

 A propos de délinquance : «Je ne suis pas ministre de la Justice mais ce que j’aurais essayé depuis longtemps, c’est de construire une prison au Maroc » Bart De Wever, président du parti le plus important en Belgique et Bourgmestre d'Anvers. C'est une proposition irréaliste, mais elle fait parler de la Haine VA dans les médias et remet au premier plan un slogan de l'extrême-droite selon lequel immigration et délinquance sont des (quasi) synonymes.

A propos de familles afghanes ayant trouvé refuge dans un bâtiment abandonné : "Cette occupation est une violence faite aux sans-abri et à ceux qui s’en occupent!" Yvan Mayeur,  Député fédéral et président du CPAS de Bruxelles. C'est vrai quoi, sans ces étrangers violents, les SDF seraient à l'abri et heureux.

A propos de l'invasion que subit la France (mais l'Europe entière) : "Naturalisés. L'invasion qu'on cache". L'hebdomadaire Valeurs Actuelles, qui fait souvent dans la dentelle.

 Ce ne sont pas des trolls de comptoir ou de forums qui disent cela. Ce sont des "gens bien" comme il faut, des élus, des personnalités, des chroniqueurs ayant pignon sur rue.
On pourrait gratter et trouver d'autres extrême-piretés que celles-là, mais je crois que cela va bien ainsi. On ne peut tellement rien dire sur les étrangers (ou les femmes, ou les homosexuels, ou les chômeurs, ou qui vous voulez...) qu'on en parle dans tous les journaux, dans toutes les enquêtes, dans tous les débats, pour qu'on puisse en dire tout le mal qu'on en pense. Parce que justement, on ne peut plus rien dire et que ça suffit, entonnent ceux qui se laveront les mains si l'irréparable est commis.

Les élections, c'est dans huit mois; je crois bien que le pire des extrêmes-platitudes est encore à venir.


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